Dernière trace d’Aphex Twin

, par  Luc Vino , popularité : 1%
aphextwinrdj.1285416232.jpg aphex.1285416225.jpg

Pour oublier que samedi, c’est Techno Parade à Paris, voici un des derniers signes de vie de ce grand fou de Richard D. James, qu’on imagine encore vivant, dans une cave quelque part, entouré de synthés Roland et des cassettes à motié enregistrées. Plutôt qu’un long essai expliquant le pourquoi du comment (d’autres l’on fait) tombons juste d’accord pour dire qu’Aphex Twin est un des derniers génies musicaux de l’ère électronique. Ok ? Bon. Plongez la tête la première dans son catalogue massif, vous en sortirez à coup sûr avec de l’abrasif à l’envergure démente (Drukqs) ou du planant (Selected Ambient Works 1 & 2) qui aura valu le détour.

La série Analord a débuté en 2004, et marquait le retour vers l’acid techno reveuse de ses débuts. Comme à son habitude, AFX a fait preuve d’une minutie obsessionnelle fascinante, exigeant que la quarantaine de chansons soient séparées en 11 disques, commercialisés les uns après les autres. A mi-chemin entre l’analogue et le digital, enregistré sur cassettes et vinyls, le trip Analord se comprend en écoutant les onze disques de bout en bout. Mais pour ceux qui n’auraient pas le temps, ou pas envie d’encourager AFX dans ses folies (la dernière en date, poser digitalement son visage déformé sur le public pendant ses concerts) son label l’a finalement convaincu de faire Chosen Lords, un résumé par lequel on peut aborder plus sereinement cette oeuvre. On peut pas toujours gagner, Richard.

AFX - Bwoon Dub

Extrait de Analord 02 (2005) sorti sur Rephlex Records - site

Cet article est repris du site http://music.blog.lemonde.fr/2010/0...

Publications Derniers articles publiés

Sites favoris Tous les sites

84 sites référencés dans ce secteur