On y était : Cabourg Mon Amour, contre vents et marées

, par  Marine Normand , popularité : 1%
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photo Peglar Kharmendjian

Petit festival deviendra grand. Pour cette troisième édition, l’équipe de Cabourg Mon Amour s’est alliée à Super et à La Blogothèque autour d’une programmation résolument plurielle. En trois jours, deux scènes et une vue sur la mer, le festival donnait la possibilité d’assister à un concentré des nouveaux talents venus de tous les horizons. Une savoureuse alternance de pop, rock, electro, techno et DJ sets inspirés, tout cela distillé sporadiquement à l’eau de pluie.

Sur la plage, la scène

La première scène, installée sur la plage, accueillait DJ et musiciens électroniques pour un dancefloor les pieds dans le sable. Pas forcément habitués à se produire en fin de journée ou en début de soirée, certains artistes ont néanmoins relevé le pari avec brio. On retiendra, du vendredi, le live chaleureux de Bambounou, qui a lancé les hostilités armé de grosses basses, et le sans faute de la programmation électronique de samedi. On a ainsi retrouvé l’instrumentiste de Woodkid, Clément Bazin, qui a réussi à convoquer les îles avec son steeldrum aux sonorités exotiques. Zaltan , boss au nez fin d’Antinote, a pris la suite aux platines avec ses trouvailles détonantes et les trésors de son label. Ron Morelli a enchaîné, et servi en hors d’oeuvre une sélection plus énervée et exigeante en BPM. Le live lourd et redoutable de Barnt, révélé en 2012 par le label de Matias Aguayo, Cómeme, clôturera cette deuxième soirée, préparant le public à un after parfaite (Doline, D.K et Nathan Melja) servie sur la moquette écarlate du Casino de Cabourg.

Sur la scène, la tempête

Coté scène de la Dune, Isaac Delusion (présents à l’édition 2014 du festival les inRocKs Philips) a dû faire face à deux tempêtes vendredi. Celle évidemment causée par la pluie, et puis celle du public, résolument décidé à rester sous l’averse pour assister à la prestation puissante du groupe, entre utopies 80’s et pop indie pleine d’espoir. Les protégés de Cassius, Torb, fédéreront les festivaliers de la même façon jusqu’à la fin de cette première journée avec leur techno faite à la main. Plus de chance pour Agua Roja et Only Real samedi, avec un soleil au firmament. Le groupe français a subjugué le public avec la voix reine et intense de sa chanteuse November, tandis que la candeur je-m’en-foutiste du jeune britannique, marchant dans les traces de Mac DeMarco, a rafraîchi une assemblée fonctionnant à l’énergie solaire.

Et si dimanche, on n’a pas eu la possibilité d’assister aux concerts pour cause de tempête dantesque (la soirée sera décalée en fin de journée au Casino de Cabourg, c’est ça aussi un festival en Normandie, mais notre train partira trop tôt), on en a profité pour interviewer, entre deux trombes d’eau, le nouveau trouble-fête de l’electro française, Jacques. A découvrir très prochainement ici-même, sur le site des inRocKs.

Voir en ligne : http://www.lesinrocks.com/2015/07/2...

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