La navette va bientôt arriver pour m’emmener à l’aéroport de Bruxelles.
Tout à coup je sais pas trop pourquoi, je regarde une dernière fois le billet. Marte y’a pas à bouffer dans l’avion ! Je me fais des sandwichs fissa en trois minutes trente, on sonne, faut y aller ....

En route on discute Grand Mix avec cet ancien tourquennois, persuadé que « ça craint ». Bouchons habituels ou pas sur l’autoroute, on y arrive facilement. Je récupère mon dossier Jetair que j’aurai dû recevoir par mail, check des bagages, billets, et c’est parti pour la salle d’attente. En face de moi, un type lit un bouquin. Puis arrive une ravissante demoiselle, tailleur blanc crème, petit haut laissant paraître des épaules au teint oriental. Miom, quel régal pour les yeux. Elle ressemble assez à N. mais plus grande et cheveux longs. Bref, me voilà à penser à des rêves lubriques, on embarque.

Dans le charter me vlà assis à côté du type de tout à l’heure, plutôt beau gosse. J’y connais pas grand chose en la matière mais disons qu’il a un physique de mannequin, fringué très fashion, il pourrait avoir du succès avec les nanas mais il vole seul. Bien fait pour sa gueule tiens. Il me fout les boules le con, il est tout stressé, fait le signe de croix des cathos trois fois avant le décollage, surveille son pouls, souffle comme un taureau. Non mais ça va pas, c’est qu’un avion, gros naze !

21h30 à Héraklion, la nuit tombe, la fille ne monte pas dans le même bus que moi, dommage ... Un petit 23h, arrivé à l’hôtel Aggrabella, y’a pas à bouffer, j’ai la dalle, heureusement, j’ai deux tartines préparées à l’arrache ce midi. Douche, dodo. Houla, c’est pas gagné, ça m’a l’air bien bruyant par ici ....