D’ici quelques semaines, dans toutes les bonnes librairies de France et de Belgique, vous pourrez vous procurer un livre.* Mais pas n’importe lequel : celui de la Pinardothèque. Enfin, c’est moi qui l’ai écrit, hein, patates, les blogs ne s’écrivent – pas encore – tous seuls.

Et ce fut long, long, long mes aïeux.

En même temps, tout est passé très vite.

Du premier mail en octobre : « ça vous dirait d’écrire un bouquin ? » au rendez-vous en novembre « ok, on sort ça en septembre », à l’écriture proprement dite puis à la phase finale de relecture en juin.

Une drôle d’aventure, où j’ai vachement douté : se lancer dans l’inconnu, découvrir le monde de l’édition, ses termes bizarres, s’adapter vaille que vaille, tenter de donner une forme au projet.

Un plan. LE PUTAIN DE PLAN.

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Je n’avais jamais fait de plan de toute ma vie. Jamais aucun.

Et ce truc est sorti tout droit des enfers : du moins, pour quelqu’un qui aime s’organiser dans le chaos. Là, il fallait soumettre un truc bien rangé, logique, et propre. Je crois que j’ai jamais autant sué. Mais j’y suis parvenue !

Le plan validé, il ne restait plus qu’à écrire.

Plus qu’à… HAHAHAHAHA.

Bon, j’avoue, je me suis fait un gros kiff d’écrivaine du dimanche, en pyjama, avec une énorme tasse de thé.

Comment je me voyais :

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Comment j’étais en vrai :

Bon, j’exagère à peine : j’ai pris aussi du plaisir à écrire, à réfléchir, trouver comment amener des sujets parfois compliqués sous une forme rigolote, ou en tous cas, digeste.

Je n’ai pas toujours respecté le plan, bon, on ne se refait pas : l’essentiel, c’est qu’on – et là j’inclus ma super correctrice Margo – soient retombées sur nos pattes.

D’ici septembre, je vous en parlerai encore, ne vous inquiétez pas. Si vous êtes sages, vous aurez même droit à des extraits.

Ah, et je suis très fière de ma préface : elle est signée par quelqu’un qui est avant tout un ami.

*sortie le 01/09/2016

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