Léa Seydoux dans "La vie d’Adèle"

Malmenée par la controverse autour de La Vie d’Adèle qui la voit vilipendée par Abdellatif Kechiche, Léa Seydoux a déjà pris le large. Actuellement en tournage du Saint-Laurent de Bertrand Bonello (L’Apollonide) – à ne pas confondre avec la version de Jalil Lespert –, la comédienne est également attendue aux côtés de Vincent Cassel dans un remake de La Belle et la Bête annoncé au 12 février et dirigé par Christophe Gans, et apparaîtra enfin dans The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson.

Un programme déjà chargé, auquel vient donc de s’ajouter The Lobster. Yorgos Lanthimos est la tête de file d’une vague de cinéma de l’absurde révélée en Grèce depuis son Canine, lauréat du prix Un certain regard en 2009, et où l’on compte aussi Athiná-Rachél Tsangári (Attenberg, 2010) ; vague que le festival de Bordeaux célébrait d’ailleurs pour sa deuxième édition. Après Alps, poliment remarqué cette année, Lanthimos se lance donc finalement à l’international, avec au casting Léa Seydoux, mais aussi Ben Whishaw (le Q de Skyfall), Jason Clarke (Zero Dark Thirty), et la révélation grecque de la weird wave, Ariane Labed (coupe Volpi de l’interprétation féminine pour Attenberg en 2010). The Lobster, dont le tournage démarrera en mars prochain, se situera dans un futur dystopique où les humains disposent de 45 jours pour trouver leur âme sœur, sans quoi ils seront transformés en animaux.

The Lobster a obtenu le Prix Arte du meilleur projet au Festival de Rotterdam en février dernier. Il est produit et distribué par Haut et Court en France.

Cet article est repris du site http://www.lesinrocks.com/2013/10/2...