Cinoche, Babel

, par  Olivier Duquesne aka DaffyDuke , popularité : 1%

Je vais peut-être poster un peu ici. Houla, plus le temps, pas envie, la flemme ? Je ne sais pas trop, ça me rassure aussi, je me demandais si j’allais devenir accros à mon blog comme Mu Zimei dans le Journal sexuel d’une jeune chinoise sur le net.

Après avoir vu quelques films géniaux comme Avida, Prête-Moi Ta Main, Azur et Usmar [1], Little Miss Sunshine, etc .... cette fois, malgré de nombreuses critiques de spectateurs, malgré les recommandantions de Fab ou de Bud, je ne suis pas encore allé voir Borat, mais Babel.

Et oui, avec Babel, ça y est, j’ai vu mon meilleur film de l’année. Un spectacle grandiose au Mexique, au Japon, au Maroc, de superbes images dignes des plus grands reportages, le tout argumenté par un scénario haletant, limite stressant. J’en suis resté scotché, impressionné. On reconnait la touche du réalisateur d’Amours Chiennes, cette même technique qui fait qu’on voit des scènes d’avant et d’après pendant une autre déjà connue. Complexe mais prenant, les acteurs, certains célèbres comme Brad Pitt, Kate Blanchett ou Koji Yakusho entrent parfaitement dans la peau de leurs personnages et s’approprient totalement une histoire à la fois multiple mais aussi très liée, malgré les trois continents.

La musique de Ryushi Sakamoto ou de Fat Boy Slim et quelques artistes mexicains dont j’ai oublié le nom viennent ravir à merveille une prestation de qualité. Merci Monsieur Alejandro González Inárritu !

Pendant que je rempli ce billet, j’écoute Album Leaf ou Bikini Machine, allez savoir pourquoi ...

[1Celui là je l’ai vu tout seul, à Paris-Bastille, pendant une semaine de formation. J’aurai vraiment aimé le voir avec Najlaa pour qu’elle me raconte la beauté de ce pays, les histoires incroyables et oubliées, qu’elle me traduise parfois. Tant de choses à dire et partager, d’autant que nous discutions au téléphones 5 min avant l’entrée en salle ... Dommage, trop de kilomètres nous séparaient