La vie crétoise en vrai au Lychnostatis

, par  Olivier Duquesne aka DaffyDuke , popularité : 1%

Ajourd’hui, je me décide à aller au musée en plein air de Hersonisos, le Lychnostatis. Pas la peine d’aller si loin alors qu’il y en a un à 2 km largement faisable à pied. On peut y avoir un guide en français mais il faut appeler au préalable. Ceci dit, pour un guide en anglais, il y en a tous les jours à 10 h apparemment. Bref, après une rapide visite seul, 4,80 € l’entrée tout de même, je vais suivre la visite guidée. J’apprendrai plus tard que j’aurai dû théoriquement laisser un euro pour çà. Dommage, moi qui trouvait notre guide très charmante, tant pis pour elle.

Elle nous apprend le fonctionnement des moulins, que les crétois faisaient leur habits, qu’ils cultivaient énormément d’épices (médicinales, aromatique, mais aussi les 20 sortes cactus), nosu identifie les variétés du verger, nous raconte des anecdotes sur des drapeaux dont on est fier, des techniques de construction idéales pour la météo locale, une petite histoire sur la tasse de la paix, une maison de berger, de pêcheur etc etc ....

Ce musée est probablement le plus fascinant car aussi plus proche de nous. On s’y sent chez soit mais en même temps chez un ami qu’on serait venu visiter mais qui s’est absenté. Plus tard, on pourra voir une exposition de jeunes artistes autour du projet éducatif bati autour du musée.

Pour conclure, on a droit à un petit apéritif local dont j’ai oublié le nom mais fort agréable, produit au musée.

Sur le retour je passe au Star Beach. Tout le monde en parle, ils font de la pubs tous les soirs à Hersonisos, c’est parait il le plus grand parc d’attraction aquatique de l’île mais je l’ai toujours boudé. Quelle erreur avais-je fait là ? Je découvre une plage m a g n i f i q u e de sable fin, une mer bien plus agréable que celle du creta maris, avec des vagues pour le sport. Normal, un peu plus loin des baigneurs on peut faire de la planche à voile, du jetski, du kite surf à prix .... exhorbitant. Je n’ai pas essayé non plus les dizaines de toboggans géants, ni le saut à l’élastique dans l’eau. Par contre le bar à mousse est drôlement rigolo, là au moins on a de la bonne musique digne des boîtes de nuit belge, pas comme tous ces bars le long de la plage... Et ben, heuresement que je l’ai vu tardivement, sinon je n’aurai jamais rien visité de l’île !

Sur le retour vers Hersonisos, je me retrouve dans de magnifiques criques non pas désertes mais presques, fort agréables. Putain, y’avais tout là à côté !

Je me pose un temps au Bora Bora pour siroter encore une fois un café frappé.

De retour à l’hôtel, je découvre le panneau Jetair dont la nana m’avait parlé à mon arrivée. Mon bus est pour mercredi à 8h05. Bah. Tout cela a donc une fin alors ?

Ce soir, j’ai vu un truc de dingue que même le père Mathieu n’a jamais fait. Oui je savais que les grecs roulaient comme des dingues, mais à ce point. Là, j’ai vu une Golf sortir d’un créneau juste en faisant un burn. Frein à mein, blocage des roues, accélérateur, et la bagnole sort dans un grands bruit et échauffeemnt de pneu. Impressionnant.

Je tente le shopping et finalement rien à acheter. Ce que j’en ai vu bah des éponges naturelles à 5 €, de l’huile d’olive à 15 € le litre, des savons des parfums de pacotilles Hugo Boss ou Cacharel à 3 €, des jeans Dolce y Galbani à 120 € voire 200 € !

Ce soir, pour conclure, je me fais un restaurant. Autant choisir comme dans le guide de la francophonie, je me pose au Cavo D’Oro, tenue par une française installée depuis 20 ans. Ambiance très sympa, un peu lounge, enfin un lieu sans écran de télé, tout le monde a le sourire, ici c’est un restaurant.

Très rapidement, après avoir compris que j’étais français, la responsable arrive. On discute un peu sur ce que je souhaite manger. Moi qui voulai manger des escargots crétois en entrée, du tsalkoudia ( boulettes de mouton à la tomate) en plat, bé non. Enthousiaste mais un brun imposé, Nathalie me conseille un "truc génial, c’est super bon, vous allez adorer, des mezzés avec des feuilles de vignes, puis un gratin de fruit de mers et enfin pour conclure des escrgots crétois. Hum. Dur de choisir du coup. Allez, je me laisse tenter, après tout ça a l’air drôlement sympa. En accompagnement un pain grec avec ses multiples sauces et pour faire passer tout çà un vin rosé crétois.

Je mange alors avec Florient, un parisien en stage de fin de formation au Creta Maris. En fait, on sympathise rapidement. Issu d’un milieu aisé, il me raconte un tas de choses autour de sa passions pour les jeux vidéos dont Diablo , l’IRC et sa vie virtuelle de Psyko, ses vacances au Sofitel de Charm-El-Cheikh en Egypte etc etc ....

Et bien, on a beau dire, on manger de la cuisine très fine au Cavo Doro. En quantité juste suffisante. Point négatif, pas facile de manger des escargots avec seul un cure-dents pour extraire la bestiole de sa coquille. Attention à la note cependant, digne d’un japonais dans le nord, 34,10 euros dans la caisse, gloups. Délicate attention le bol d’eau citronnée pour se rincer les doigts, le café offert par la maison.

Florient me conseille de passer au Bolero, la boîte tenue par le mari de Nathalie, à la bijouterie Irène juste à côté dont le neveu de 19 ans expose un peu plus loin. Ouai pourquoi pas, on se quitte, je salut le serveur Costa. J’ai même dû revenir, j’y avais oublié ma veste.

Comme c’est une de mes dernières soirées, un léger coup de blues me fait rester au bar de l’hôtel jusque 4 h ...

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