Le palais de Malia

, par  Olivier Duquesne aka DaffyDuke , popularité : 1%

Ce matin à 9h10, je prends le bus vers Malia. Tiens les connards français n’ont pas aimé le petit déj’ de l’hôtel et sont au premier café trouvé là sur la route. Ah ouai quand même. Pendant l’attente, je discute un peu avec des français et les renseigne sur la vie à Hersonisos, ils viennent d’arriver apparemment. Je leur fait la pub pour le Cavo Doro en passant.

A 9h30 je suis au centre de Malia . Pas de chance, le palais est en fait à 3 km de là vers l’ouest. J’apprendrai plus tard que le bus y passait ... Superbe palais minoien, avec de très jolies maquettes pour en témoigner. Ici on trouvera les haches symboles de cette civilisation.

Comme il n’est pas très tard, à 10h50, je prends le bus vers Hiraklion. Waw, quelle jolie plage que celle de Malia, je n’avais pas vu çà l’autre jour. Curieux cependant, il y a énormement de monde dans l’eau mais le drapeau rouge flotte ? Curieux.

A 13 h je repars vers Archanes, ben oui, j’avais raté ça l’autre jour. Marrant, ici aussi je fais mon guide et explique à des francophones à la gare routière comment ça marche et par où passer pour aller au marché, rue 1866. A Archanes, je m’attarde un peu à l’église Panaya. Argh, je suis maudit, le musée folklorique est ouvert tous les jours sauf aujourd’hui, le mardi ... Pas la peine d’aller au musée archéologique, là au Kato Archanes à 4 km à pied, il sera fermé aussi probablement. Un second plan loose se profile ...

Normalement, on est pas loin du sanctuaire de Zeus au mont Giourka. Je demande à une habitante si c’est loin, non non à 2 kmme dit elle. OK, j’y vais à pied. Elle n’avait pas tout à fait tord. Quoique. En fait, le panneau indiquant la direction Giourka est bien à 2 km. Mais après, il faut emrpunter un chemin de montagne sur 6 km ! Je m’engage sur quelques mettres, 1500 totu au plus, n’en voyant pas trop le bout, plus assez en forme pour le retour si pas de stop possible, après tout il n’y a peut être personne là haut, je me décide à faire demi-tour. Je confirme, le stop ne marche absoluement pas pour revenir vers Archanes. Cette fois, j’ai vu comment on fait pour aller voir les vins Boutari. Il faut s’arrêter à Knossos, puis descendre sur 1 kmvers Archanes, mais là le panneau indique 6 km à gauche. Impensable à pied. OK, à retenir, ce coin de l’île est à voir probablement, mais pas par les transports en commun ...

A 15h40, je monte dans le bus pour rentrer à Iraklio. Là je me ballade un peu pour prendre en photos quelques vestiges vénitiens que j’avais boudé lors de mes précédentes visites, des fontaines à l’abandon. Marrant, un tag Indymedia ici ?

De retour à l’hôtel Aggrabella, je règle la note, houla, j’aurai aimé savoir avant que les bières du repas n’étaient pas comprises. Hop, 19 € "à la poubelle".

Ce soir, je remange au Cavo Doro. Des feuilleté au chèvre entrée et le Lakoutsi (le fameux mouton). Ouai, c’est pas mal, mais très copieux. Un peu moins bon qu’hier, mais néanmoins je ne suis pas déçu d’avoir goûté. L’accueil est toujours aussi excellent par la patronne. Je discute avec des hollandais qui ont connaissent plus la France que moi, ils sont déjà allés dans un tas de villes ! Bah, un jour peut-être j’irai moi aussi voir Marseille, La Rochelle, Lyon, Nice, Strasbourg.... Bref, au moment de régler la note, 25,20 € encore. Pas donné tout de même.

Plus tard, je vais discuter avec le peintre que m’avait conseillé Florient hier. On parle un bon moment de la vie ici, de la vendetta, du niveau de vie très largement remonté, du caractère largement saisonnier de la rue, des accidents de bus, qu’il souhaite exposer à New York ses toiles sur le Wall Trade Center. Je lui conseille dans un premier temps la gallerie d’art municipale à Iraklion, je l’avais beaucoup aimée. Il me conseille un tas d’artistes locaux à écouter, pas comme les disquaires qui n’ont peut-être pas compris mes demandes :
 Protosalti Ylikeria
 Aris Alexion
 un film : Politiki Rousira

Sur le retour ves l’hôtel, j’ai failli mettre un vent à Florient qui m’a appelé, je l’ai pris pour un des ces éternels rabatteurs de restaurants. On discute avec le monsieur qui tient la bijouterie Irène. Je l’entends dire ce que me disai Florient hier. « Qui a gagné au foot ce soir ? Je sais pas, moi je regardai la mer ».

Minuit, un peu fatigué, j’ai encore mon sac à faire, je prends congé, définitivement.

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