Visite de l’Ile de Spinalonga Excursion en bateau

, par  Olivier Duquesne aka DaffyDuke , popularité : 1%

Ce dimanche, j’ai prévu un planning connu. J’ai une pub pas mal pour aller à Spinalonga, et je sais comment y aller, pas besoin du bureau de la gare routière d’Hersonisos, fermé de fait.

Le bus de 9h07 m’emmêne donc vers Agios Nikolaos. Tiens, il semblerait que l’on puisse aller vers Lasithi depuis Neapoli. A 10h j’ai mon billet pour monter dans le bateau Venus de Nostos Tour et profiter d’une visite en français. Dommage, c’est un bateau comme j’aurai préféré éviter, mais bon, ce n’est pas très cher : 17 € pour l’excursion, ajouter 2 € pour entrer sur l’île. Il y a d’autres navires plus petits le long du port, mais les commentaires sont en anglais et c’est beaucoup plus cher surtout. L’embarquement étant à midi, j’ai un peu de temps. Je découvre un peu par hasard un chemin le long de la mini falaise autour du lac d’Agios Nikolaos. Je visite la boutique d’un artisan qui réalise des copies exactes d’objets de musée. La preuve étant le fil de plomb autour des pièces. Très joli, mais très cher aussi. Plus tard, mais dans une autre ville, j’achèterai la Déesse aux Serpents issue de ce magasin.

Pour patienter un peu, je m’assois à une terrasse qui m’a l’air fort confortable. Horreur, au moment de lire la carte, je m’aperçois que je suis au Café de Paris. Fuyons ! Halte aux préjugé ! Je m’arrête alors quelques mètres plus loin au Hellas. 2 € 60 pour un café frappé plutôt réussi. Ouah ils servent des glaces énooooormes pour 5 € . Bah, la prochaine fois peut-être.

Sur le bateau, après s’être baigné dans la baie de l’île de Kri Kri , un simple "Elle est bonne hein, vous auriez dû y aller" initie une rencontre avec des nordistes, de Provin. Drôlement sympa, on compare nos hôtels. J’apprends alors qu’Agios Nikolas est envahi d’anglais alors qu’au contraire Hersonisos est envahi de néerlandais. Nous passons dans la baie d’Elounda où le guide nous parla de Cousteau, je ne sais plus trop pourquoi. On arrive enfin à Spinalonga, une île musée qui fut longtemps une léproserie. Avec son marché, son hôpital, son centre de désinfection pour les gens "sains", sa citerne d’eau. Le coin le plus poignant est probablement le cimetière avec ses 4 tombes et 85 fosses communes, quand on sait qu’il y avait en permanence 1500 personnes sur l’île jusqu’en 1971, année où le dernier quitta l’île. Impressionnante aussi la forteresse vénitienne utilisée pour pirater les bateaux marchands.

Sur le retour on joue avec les mouettes dans la baie de Kolokitha. Malheuresement, face à l’îles aux chèvres, on n’en voit pas une.

Durant le trajet du retour, coup de chance, je retrouve les deux charmantes québecoises tout droit issues de Montréal rencontrées sur le trajet aller.

Le soir, installé au Havana Club, je vois un type passer dans la rue. J’ai l’impression de me voir dans vingt ans. Ce type est descendu à mon hôtel tout récemment. Je le vois souvent pas loin de moi dans le bus, dans des palais minoiens ou autre, dans des villes où je vais parfois. Il ne va visiblement pas dans les bars, il a pigé avant moi probablement que ça n’apporte rien. Il est asocial et n’est pas entré dans le moule de l’hôtel où un tas de vieux restent à traîner au bar, au baby foot ou devant l’écran de télé ... Merde, et si au contraire j’étais déjà moi-même un vieux con ? Pas de jus de pomme, va pour une vodka orange à 7 € ...

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