Je voulais me renseigner auprès de la gare de bus d’Hersonisos pour savoir comment aller à Lasithi mais pas moyen, elle est fermée, même encore à 10h ! Bon, tant pis, je vais faire un tour. J’arrive au village traditionnel de Koutouloufari, très typique, mais plus récent que Kritsa cependant. Malheuresement arrivée à Psikopiano, le Musée de la vie rurale est fermé pour rénovation. Après un retour cahotique est la traversée du vieil Hersonisos, je vais tester la plage du Creta Maris. Histoire d’entrer dans un bar me changer je prends un jus d’orange. Ouch, 3 euros ! Ceci dit, je verrais plus tard que c’est le prix "normal" pour un jus de fruit ailleurs. Superbe sable fin, mer bleue turquoise, des petits seins partout, ça discute slave ...

Pas de doute, la mer ça creuse. Je fais une pause au Temple Bar. Attention les prix : une salade de la mer (qui n’est rien d’autre qu’une boîte de thon, un peu de crevettes de conserve, du concombre, des tomates et un peu de poivrons), un demi de vin et un yahourt aux fruits en dessert, paf, vingt boules ! Marrant, je retranscris un petit dialogue avec la serveuse, en me déposant une barquette de pain : :
– Efkaristo
– Parakalo .... Errh, Are your French ?
– Euh oui pourquoi ?
– Oh ? Because of the words. You say merci, s’il vous plait, bonjour, it’s typically french
– Are you sure ?

Et ben j’ignorai çà . Moi qui prenai tous les français pour des gros cons, on me l’avait jamais faite celle là.

Allez, au point où on en est, autant finir la journée à la plage d’Hersonisos. C’est mort. Un peu de shopping de souvenirs pour le soir.

Puis une glace pour se raffraichir au Falari (4,50 €) puis plus tard 5.50 euros pour un pauvre cocktail au Tiger pendant le match France-Togo. Il n’y a personne.