Il paraît que c’est la fête

, par  Olivier Duquesne aka DaffyDuke , popularité : 1%

Voilà, on est proche du 25 décembre 2006. Pour les chrétiens, il faut fêter la naissance de Jésus, la Noël. Pour Coca Cola, il faut ressortir le Père Noël. Pour Monsieur Mullier il faut consommer des cadeaux, plein !

Oui, pour beaucoup, cette date est une fête. Même les musulmans la fêtent, après tout, tout le monde peur oublier le côté religieux pour faire s’amuser et se faire plaisir.

Pour moi, ce sera le second réveillon sans ma maman mais aussi le premier tout seul vraiment chez moi. Ma mémé à moi ne cesse de dire que ce sera son dernier. C’est pas la fête dans la famille. De l’autre côté de l’arbre généalogique, je ne pense pas avoir appelé qui que ce soit depuis longtemps. Je n’ai pas le moral à çà non plus.

Au boulot on me reproche mon manque de motivation, c’est vrai. Deux ans que je voudrai changer de travail. On voudrait me virer, tant mieux après tout, ça leur reviendra moins cher. Dommage, j’aime beaucoup cette entreprise, j’y ai des attaches. D’un autre côté, je ne cherche pas beaucoup à améliorer les choses, ni même à trouver une autre boîte. Pour çà aussi, il faut se motiver. Je voudrai changer de logement, arrêter de payer des impôts locaux et droite et à gauche, pour çà aussi il faut se motiver. La machine ne fonctionne plus. Depuis quelques jours, j’ai ces pensées débiles qui reviennent toutes les nuits : « A quoi sers-tu ? ». Je n’arrive pas à trouver de réponse positive. Heureusement que les amies et amis sont là parfois et même souvent car je ne crois pas que j’écrirai encore sinon.

Rien à dire, rien à faire, personne à serrer dans les bras, et pourtant. J’en ai laissé partir des filles sans leur dire, les autres au contraire, j’en ai trop dit. Ca aussi c’est raté.

J’aime à dire partout que je m’investis dans des associations. Oui ? Et après ? Depuis quelques semaines, je n’ai rien fait. Tout un long texte pour dire que non, ce week-end du 25 décembre n’est pas toujours une fête.

Et que dire de tous ces gens dont on ne parle qu’en hiver, qui n’ont pas de toit ni de toi, qui se les gèlent, n’ont rien à bouffer.

Aujourd’hui j’ai pris mon petit-déjeuner à 17h du matin après un réveil vers midi, pas mal de surf sur MySpace ou Last.fm pour essayer d’égailler les soirées musicales des mois. Quelle sensation étrange d’être seul au milieu d’une foule .... Non que ce soit difficile à vivre, mais mon inconscient me rappelle tous les soirs que c’est difficile à oublier.

PS : Ces deux photos ont été piochées sur le MySpace d’Alyssa.